48. Le dégoudronnage reprend
J'AI ARRÊTÉ de fumer le 27 mai 2008, donc il y a plus de quinze mois. Je me souviens très bien avoir, les premiers temps, eu un odorat très fin, puis j'ai reperdu cet odorat, comme expliqué dans cet article du 20 juillet.
Depuis quelques jours, je constate un retour de l'odorat. Pas aussi fort qu'au début de ma défume, mais suffisant pour que, dans la rue, je me retourne sur le parfum laissé par quelqu'un qui n'est déjà plus là. Suffisant aussi pour que je détecte des odeurs de clope de très très loin… Je travaille dans un bâtiment devant lequel les candidats au permis de conduire attendent les examinateurs, et beaucoup fument clope sur clope. Depuis quelques jours, je sens à nouveau une odeur de tabac en sortant du bureau le soir, alos qu'à cette heure-là les lieux sont déserts : c'est l'odeur des murs imprégnés de fumée.
Par ailleurs, depuis quelque jours, je n'arrête pas de me râcler la gorge, exactement comme dans mes premières semaines de défume.
Je pense donc que mes poumons, ma gorge, mon nez se lancent dans une nouvelle phase de décapage. Il y a un an, ils ne s'étaient débarrassés que d'une première couche de goudron, et il reste du travail. Cent-mille clopes fumées ne s'oublient pas en quelques jours…
Une quinzaine de milligrammes de goudrons produits par cigarette, c'est ridicule. Cent cigarettes produisent donc environ un gramme et demi. Autrement dit, je fumais chaque semaine de quoi, déjà, faire de belles tâches noires et grasses dans mes poumons. Cent-mille cigarettes représentent environ un kilogramme et demi de goudrons. Dans ma vie, j'ai envoyé dans mes poumons, faits pour ne recevoir si possible que de l'air, un kilogramme et demi de goudrons. Pas étonnant qu'il faille longtemps pour évacuer une telle crasse…
Jo
Depuis quelques jours, je constate un retour de l'odorat. Pas aussi fort qu'au début de ma défume, mais suffisant pour que, dans la rue, je me retourne sur le parfum laissé par quelqu'un qui n'est déjà plus là. Suffisant aussi pour que je détecte des odeurs de clope de très très loin… Je travaille dans un bâtiment devant lequel les candidats au permis de conduire attendent les examinateurs, et beaucoup fument clope sur clope. Depuis quelques jours, je sens à nouveau une odeur de tabac en sortant du bureau le soir, alos qu'à cette heure-là les lieux sont déserts : c'est l'odeur des murs imprégnés de fumée.
Par ailleurs, depuis quelque jours, je n'arrête pas de me râcler la gorge, exactement comme dans mes premières semaines de défume.
Je pense donc que mes poumons, ma gorge, mon nez se lancent dans une nouvelle phase de décapage. Il y a un an, ils ne s'étaient débarrassés que d'une première couche de goudron, et il reste du travail. Cent-mille clopes fumées ne s'oublient pas en quelques jours…
Une quinzaine de milligrammes de goudrons produits par cigarette, c'est ridicule. Cent cigarettes produisent donc environ un gramme et demi. Autrement dit, je fumais chaque semaine de quoi, déjà, faire de belles tâches noires et grasses dans mes poumons. Cent-mille cigarettes représentent environ un kilogramme et demi de goudrons. Dans ma vie, j'ai envoyé dans mes poumons, faits pour ne recevoir si possible que de l'air, un kilogramme et demi de goudrons. Pas étonnant qu'il faille longtemps pour évacuer une telle crasse…
Jo