76. Modernisons nos proverbes
« Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse », nous dit le proverbe. Beaumarchais corrige, dans le Mariage de Figaro : « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle s'emplit » pour signifier plaisamment qu'une jeune fille qui fréquente trop les garçons risque d'en subir une fâcheuse conséquence. Est-il possible d'aller plus loin que Beaumarchais ? Qui, après tout, était bien en-dessous de Raymond Devos, question calembours. Cherchons.
« Tant va la peinture à l'eau qu'à la fin elle se dilue » est un principe bien connu par les élèves de maternelle et des Beaux-Arts. « Tant va la peinture à l'eau qu'à la fin c'est pas beau » signifie que la peinture à l'h'awaïle, c'est bien diffiç'awaïle, mais c'est bien plus beau, dalida la di a dadi, que la peinture à l'eau, comme l'a théorisé Boby Lapointe.
« Tant va la sardine à l'huile qu'à la fin elle se tasse » est un proverbe usuel qui signifie qu'avec un petit effort on arrive toujours à ranger les choses correctement. « Tant va la sardine à l'huile qu'à la fin elle se vide » fait plutôt référence à une chanson d'Elli Medeiros, que Beaumarchais semblait bien connaître.
« Tant va le baba au rhum qu'à la fin il s'imbibe » est un conseil pâtissier de bon aloi, alors que « Tant va le baba au rhum qu'à la fin il se vide » nous raconte l'atmosphère hoquetante des fins de soirées dans les communautés hippies des années soixante-dix.
Jo
« Tant va la peinture à l'eau qu'à la fin elle se dilue » est un principe bien connu par les élèves de maternelle et des Beaux-Arts. « Tant va la peinture à l'eau qu'à la fin c'est pas beau » signifie que la peinture à l'h'awaïle, c'est bien diffiç'awaïle, mais c'est bien plus beau, dalida la di a dadi, que la peinture à l'eau, comme l'a théorisé Boby Lapointe.
« Tant va la sardine à l'huile qu'à la fin elle se tasse » est un proverbe usuel qui signifie qu'avec un petit effort on arrive toujours à ranger les choses correctement. « Tant va la sardine à l'huile qu'à la fin elle se vide » fait plutôt référence à une chanson d'Elli Medeiros, que Beaumarchais semblait bien connaître.
« Tant va le baba au rhum qu'à la fin il s'imbibe » est un conseil pâtissier de bon aloi, alors que « Tant va le baba au rhum qu'à la fin il se vide » nous raconte l'atmosphère hoquetante des fins de soirées dans les communautés hippies des années soixante-dix.
Jo